Fondée en 2022, l’entreprise Piraknights Games prépare le lancement d’un jeu « qui ne se refuse rien ».
Issus d’une même entreprise, impliqués à des postes complémentaires dans la création de jeux vidéo, cinq amis ont décidé de donner vie à leur projet d’entreprise. « Toutes les compétences étaient réunies dans ce secteur très collaboratif et j’avais une forte envie de créer mon propre projet. Lorsque j’en ai parlé à mes collègues, ils étaient animés du même désir » explique Eric Le Ru. Joueur comme ses associés, le président et directeur créatif conjugue ainsi des passions pour le cinéma et l’écriture dans la genèse d’un jeu innovant. D’un genre hybride entre un god game où le joueur lance des sortilèges, et un jeu de gestion où il crée et administre son propre enfer, le résultat ne devrait pas manquer d’interpeller. « Nous avons décidé de donner à l’enfer le visage d’une administration bureaucratique et gourmande en paperasse comme en employés. Le joueur punit les âmes en les exposant aux contraintes d’une administration des années 1980 » résume avec malice Eric Le Ru.
La conception de cette œuvre mobilise aujourd’hui 16 collaborateurs : game designers, programmeurs, artistes et même compositeurs. D’ici un an, l’entreprise envisage de frôler la vingtaine de salariés en interne, mais « guère davantage afin de conserver une dimension familiale où tout le monde se connaît » décrit le fondateur. Elle publiera son premier jeu en 2026, avant de produire du contenu d’extension. Pour relever ce défi, Piraknights Games s'appuie sur un modèle start-up où 100 % des parts restent aux mains des fondateurs. Financée par un éditeur anglais, l’entreprise, qui s'est installée dans le bâtiment Passerelle de Savoie Technolac avec le soutien de l'antenne Savoie de l'Agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, assurera le remboursement des avances par les ventes futures.
Piraknights Games
Bâtiment Passerelle
Allée du Lac de Garde
www.piraknights.com / contact@piraknights.com